
Les indices boursiers ont fait du surplace tout l'été. (© Adobestock))
La découverte d’un vaccin contre le Covid-19 serait un catalyseur majeur pour les actions.
À l’exception du Nasdaq et du S&P 500, toujours portés par l’engouement pour les valeurs technologiques, les grands indices ont fait du surplace durant l’été. Le CAC 40 reste ainsi accroché aux 5 .000 points, son niveau de début juin.
Cette stabilité est presque une bonne nouvelle alors que «la rentrée s’ouvre sous le signe d’une incertitude sans égale», estime Véronique Riches-Flores, présidente de RF Research. Sur le front sanitaire, la persistance de l’épidémie contrarie le scénario d’une reprise en V. Les indices PMI d’IHS Markit ont globalement mis en évidence le ralentissement de la croissance européenne en août, en particulier dans les services.
Alors que le commerce international demeure atone, l’amélioration de la conjoncture repose de plus en plus sur la confiance du consommateur, mais celle-ci pourrait pâtir du rebond des contaminations et de l’envolée du chômage.
Dividendes sabrésDans cet environnement, les actionnaires durement éprouvés par la baisse des cours n’ont même pas pu compter sur le parachute du dividende. Selon une étude de Janus Henderson Investors, les coupons versés dans le monde au deuxième trimestre ont chuté de 22%, soit le repli le plus prononcé depuis que le gestionnaire d’actifs recense les dividendes globaux, en 2009.
Rien qu’en Europe (hors Royaume-Uni), Janus Henderson Investors note que les deux tiers des sociétés ont
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